WeThink s’est donné une mission : changer la perception de ceux qui pensent que technologie et écologie ne font pas bon ménage. Car oui, les deux sont compatibles ! C’est ce que nous a expliqué l’une des têtes pensantes de la startup installée à l’Innovation Hub de Dudelange, Luc Schmit.
Pour changer les mentalités, ce Dudelangeois n’est pas seul, puisqu’il s’est entouré de 3 amis pour ce projet : « Tim et moi sommes en charge du consulting et du marketing ; Max du développement IT, tandis qu’Andy est impliqué dans les secteurs sociaux ».
Concrètement, leur travail commun se matérialise sous la forme d’applications. A l’heure actuelle, ils sont d’ailleurs en train de se pencher sur deux projets. « L’un concerne le gaspillage alimentaire. Cette app s’adresse davantage au secteur privé. Le second projet est fondé sur l’énergie circulaire. Il est plutôt destiné au secteur public ».
D’ici peu, WeThink va également proposer un nouveau service : « Nous avons décidé de nous spécialiser dans l’éco consulting. L’idée est qu’une entreprise peut venir nous voir et nous demander de l’aide pour résoudre une problématique qu’elle rencontre, comme une perte d’énergie. En fonction de son budget, nous lui proposerons des solutions de partenaires avec lesquels nous collaborons ».
Silicon « Dudelange » Valley
Comme le mentionne Luc Schmit, une startup est synonyme de sacrifices : « Il s’agit de bosser 16 heures par jour, sans pour autant gagner beaucoup d’argent. Mais se lancer dans cette aventure, c’est clairement une source de satisfaction. Puis on apprend constamment : l’énergie circulaire, par exemple, j’ai dû étudier le sujet, voir comment ça fonctionnait ».
En tant qu’entrepreneur, mais aussi en tant que citoyen de Dudelange, il voit l’Innovation Hub d’un très bon œil : « Être ici, c’est une réelle opportunité. Ça ne peut qu’augmenter le dynamisme de la ville… Et pourquoi ne pas en faire la Silicon Valley luxembourgeoise ? Quoiqu’il en soit, avec les autres entreprises présentes ici, nous voulons créer des synergies, pour faire avancer l’éco-technologie et aussi, peut-être, pour créer un label ».